Le Conseil municipal a approuvé mardi soir les comptes 2014 de la ville.

Dès l’ouverture de la séance, le maire Claudie Méjean a tenu à remercier l’ensemble des acteurs de la gestion budgétaire et financière de la ville pour le travail accompli avec les différents services, les entreprises prestataires, les partenaires, les financeurs. Une collaboration qui permet d’obtenir de bons résultats, un « compte administratif 2014 » que Claudie Méjean juge en « bonne forme », tant la ville a maintenu l’année dernière des finances satisfaisantes dans un environnement plutôt maussade.

Comme à son habitude, Laurent Vézinhet, maire-adjoint délégué aux finances, a présenté un document de synthèse très complet reprenant les principaux chiffres de l’année 2014 et une analyse des évolutions, des valeurs significatives de l’exécution budgétaire N-1, et surtout des ratios financiers qui permettent de situer notre commune parmi l’ensemble des collectivités de même taille en France.

« Avec un résultat final à 439.127 € en très légère progression par rapport à 2013, les grands indicateurs de la gestion budgétaire sont toujours favorables, surtout lorsqu’on les compare à la moyenne des communes de notre taille » expliquait Laurent Vézinhet, adjoint aux finances.

2014 est marquée par une stabilité des charges générales et une hausse sensible des autres charges de la ville. Parmi les éléments marquants, l’impact du démarrage d’un nouvel équipement induit forcément l’accroissement des coûts de fonctionnement, et c’est le cas en 2014 pour les essar[t]s, même si les recettes induites permettent de couvrir en partie ces nouvelles charges. De même, les gros investissements sur la voirie ont induit d’augmenter la subvention d’équilibre du budget de l’eau.

Côté recettes de fonctionnement, la ville parvient – et c’est à noter dans le contexte actuel – à stabiliser les grandes masses financières. Il y a l’impact des recettes en matière culturelle par exemple. Concernant la fiscalité et les dotations, les chiffres ne peuvent être comparés entre 2013 et 2014 qu’avec un retraitement en raison d’un changement de méthode comptable national entre les deux exercices. Au, c’est la stabilité qui ressort des chiffres.

Côté investissement, dans une conjoncture morose, la ville a cependant accru ses investissements pour soutenir le tissus économique et respecter le rythme du programme annoncé aux bramais. C’est le niveau très favorable des recettes d’investissement qui permet d’obtenir au final un résultat 2014 satisfaisant. « La ville a une responsabilité vis-à-vis des entreprises pour ne pas surrajouter à la crise. « Tant que nous pouvons maintenir un bon rythme nous ne faiblissons pas. D’abord parce que les équipements réalisés ont été promis aux bramais en 2014 et nous devons respecter notre parole. Ensuite parce que cet investissement public – souvent décrié – est un moteur de la croissance ne l’oublions pas » précisait Claudie Méjean.

Sur l’endettement, Laurent Vézinhet répondait à la presse présente ce soir-là : « la gestion responsable menée depuis plusieurs mandats a permis de faire baisser la dette de 27% sur les 7 dernières années, soit 600.000 €. Aujourd’hui nous sommes très en-dessous de la moyenne nationale et nous pouvons utiliser l’emprunt pour maintenir nos investissements. Ainsi, stabiliser la dette à son niveau actuel est un objectif réaliste qui nous permettra de dégager des marges de manœuvre pour l’investissement, en poursuivant en parallèle notre travail sur l’optimisation des charges qui porte lui-aussi ses fruits. »

Dans ce domaine justement, Claudie Méjean a proposé à son Conseil d’adhérer au groupement de commande du Syndicat départemental de l’énergie (SYADEN) pour obtenir des tarifs d’électricité toujours plus favorables. Une démarche d’optimisation des coûts déjà menée avec le gaz en 2013 et qui a permis de réduire la facture de près de 20%.