Dans quelques semaines le Conseil municipal se prononcera sur l’exécution des comptes 2014.

Quasi-simultanément, il votera les autorisations de dépenses et prévisions de recettes pour 2015.

Ces documents et actes municipaux stratégiques pour une commune sont en cours de préparation et avant de vous en donner connaissance, il faudra qu’ils soient validés par les élus.

En ce début d’année 2015, nous vous donnons toutefois quelques grands indicateurs pour situer la ville de Bram « côté finances ».

endettement :

C’est le capital restant dû à un instant T, c’est-à-dire la totalité de la dette de la commune qu’il ne faut pas confondre avec  l’annuité de la dette, montant qu’il faut dépenses chaque année – en intérêts et capital – pour respecter le tableau d’amortissement.

On exprime en général la dette en €uros par habitant, indicateur qui permet de comparer les communes de même « strate » (populations dans une même fourchette) entre elles et  d’exprimer une moyenne nationale.

A Bram, la dette était en 2014 de 455 €uros par habitant, pour une moyenne nationale de 820 €uros par habitant, c’est-à-dire quasiment inférieure de moitié.

C’est un chiffres qui a fortement baissé sur les six dernières années mais qui se stabilisera dans les prochains mois car la conjoncture des finances publiques ne permettra pas de poursuivre la baisse au-delà des efforts déjà consentis. La volonté est donc de stabiliser à un niveau très – le niveau actuel – cette dette, tout en maintenant des emprunts de durée relativement courte – dix ans – pour permettre un cycle d’investissement maintenu.

capacité d’autofinancement (CAF) :

C’est la marge dégagée sur le résultat de fonctionnement qui permet – chaque année – d’autofinancer l’investissement. La CAF brute est le strict résultat des seules opérations de fonctionnement, alors que la CAF nette inclut le remboursement du capital de l’emprunt (amortissement) ce qui donne une vision plus réaliste de la capacité d’investir puisque l’impact de l’annuité d’emprunt est déjà pris en compte en totalité.

A Bram, la capacité d’autofinancement nette était en 2014 de 191 €uros par habitant, pour une moyenne nationale de 137 €uros par habitant. Même si le différentiel positif n’est pas aussi important que pour l’endettement, c’est un très bon niveau qui permet de maintenir un rythme soutenu d’investissement, en complément des subventions de nos partenaires, sans recourir plus que nécessaire à l’emprunt.

grandes masses budgétaires :

On le voit à travers ces deux grands indicateurs, les finances de la ville de Bram sont saines et la trajectoire budgétaire est maîtrisée, même si l’évolution de la contrainte externe (dotations de l’Etat notamment) nécessitera de maintenir les efforts réalisés ces dernières années pour optimiser les finances communales.

Placés sous la responsabilité de Laurent Vézinhet, maire-adjoint délégué aux finances, ces travaux d’analyse et d’optimisation se sont engagés dès la fin 2014 avec la commission des finances, sous la houlette de son Président André Viola. L’ensemble des acteurs – avec l’aide des services comptables municipaux – préparent d’arrache-pied les grands équilibres budgétaires 2015 que Laurent Vézinhet présentera au Conseil municipal en mars.

Un budget qui atteint chaque année un peu plus de 6 millions d’€uros d’autorisations budgétaires et dont l’impact économique sur le tissus des entreprises de notre territoire est loin d’être négligeable ! Raison de plus pour préparer l’avenir sans écart de route avec une trajectoire anticipée et maîtrisée.

C’est la responsabilité de vos élus au quotidien.